Pour lui, l’Occident est devenu le Mal absolu. Depuis l’invasion des troupes russes en Ukraine, Vladimir Poutine multiplie les déclarations hostiles au monde occidental, qu’il juge même responsable du déclenchement de la guerre. Mais cette haine envers l’Ouest n’est pas nouvelle. Le maître du Kremlin l’entretient et l’instrumentalise depuis des années. Quitte à réécrire l’Histoire. Pour comprendre sa haine de l’Occident, il faut remonter en 1989 quand il était espion à Dresde. Alors que le mur de Berlin vient de tomber, des manifestants s’en prennent au siège local du KGB. Un moment traumatisant qui va marquer Vladimir Poutine à jamais.