Stérilisations forcées, disparitions, tortures, arrestations arbitraires – les pays occidentaux accusent la Chine de mener une persécution à grande échelle contre la minorité des Ouïghours et d’autres musulmans au Xinjiang. Porter une barbe ou avoir un contact avec l’étranger peut suffire pour être envoyé en prison ou dans l’un des camps où la Chine détient près d’un million de personnes, selon l’ONU. Cette semaine, le gouvernement américain, qui accuse Pékin d’avoir recourt au « travail forcé », a décidé de bloquer l’importation de coton et d’autres produits fabriqués au Xinjiang. L’Union européenne, lors d’un sommet avec la Chine lundi dernier, a réclamé l’envoi d’observateurs internationaux.