Humoriste, comédien, mais surtout fils bouleversé : Elie Semoun raconte à France 3, lundi 21 septembre, le combat de son père, aujourd’hui décédé, face à la maladie d’Alzheimer. Il y a quatre ans, les premiers symptômes de la maladie se présentent. Paul Semoun a 84 ans. “Ça a commencé par des crises de parano”, raconte l’artiste. Ce dernier doit affronter la maladie de son père sans y être préparé. L’épreuve bouleverse totalement le quotidien de l’artiste et de sa famille. “Je l’ai pris à la maison, mais au bout de trois semaines, je devenais fou parce qu’il me posait toujours les mêmes questions, il se réveillait à 3 heures du matin et ouvrait la porte de ma chambre pour me demander où il était”, poursuit Elie Semoun. Face à cette douleur, il fait le choix de partager sur les réseaux sociaux des instants de tendresse avec son père, dont la mémoire sombre doucement. Dans cette épreuve, l’artiste dit avoir été préservé : son père l’a toujours reconnu. Un nouveau médicament prometteur Ce qu’a vécu Elie Semoun, 900 000 familles le vivent encore aujourd’hui en France. Le nombre de cas devrait doubler d’ici 2040. Emmanuelle Lagarde, journaliste France 3, était en plateau pour parler de la recherche de traitement contre la maladie d’Alzheimer : “Le principal espoir vient d’un laboratoire américain, Biogen. Il est en train de tester actuellement sur l’homme une molécule très prometteuse, qui s’appelle l’Aducanumab”. Si les tests cliniques se passent bien, le médicament pourrait arriver sur le marché dans deux ans. Mais il ne serait efficace que sur les formes précoces de la maladie. Il faut donc, si possible, la repérer avant l’apparition des symptômes.