Ce mercredi 10 février pour le cinquième jour d’affilée, des dizaines de milliers de Birmans sont descendus dans les rues pour dire non au coup d’État militaire, lancé la semaine dernière par le commandant en chef de l’armée Min Aung Hlaing, qui a maintenant tous les pouvoirs. Mais en dix ans de gouvernement civil, le pays a considérablement changé. La jeunesse birmane s’empare aujourd’hui de ces nouveaux moyens de communication pour faire retentir son message dans le monde entier : les militaires doivent partir.