Le Tchadien Mahamat Saleh Annadif, chef de la Minusma, a accordé un entretien à France 24. Depuis Bamako, il explique voir dans le dialogue national mis en place au Mali avec les chefs jihadistes “la volonté des Maliens”. Particulièrement inquiet de la dégradation de la situation sécuritaire au centre du pays, il salue toutefois une “nouvelle dynamique” insufflée par l’accession au pouvoir des militaires en août 2020 et la mise en œuvre des accords d’Alger de 2015. Ces accords constituent, selon notre invité, un prérequis “extrêmement important” pour “une paix durable au Mali”.