Pendant près de sept ans, de 2014 à 2020, la ville de Tarhouna, au sud de Tripoli a vécu sous le règne sanglant d’une milice connue sous le nom des Kaniyat. Exécutions sommaires, massacres et disparitions forcées ont été le lot quotidien des habitants. Depuis juin dernier et la fuite des Kaniyat dans le sillage de leur allié défait Khalifa Haftar, des découvertes macabres ont été faites. Les familles demandent justice.