Aung San Suu Kyi reste en résidence surveillée. Alors que la contestation au coup d’État de l’armée birmane du 1er février 2021 est toujours réprimée dans le sang, la comparution de la dirigeante pro-démocratie devant la justice prévue aujourd’hui a de nouveau été reportée. Elle est toujours dans la résidence d’où elle dirigeait de facto le pays avant le coup d’État sanglant. Des fonctions qui l’ont mise dans une position délicate et qui ont mis à mal son aura, en raison de son inaction dans la crise des Rohingyas, la majorité musulmane victime de génocide selon les Nations unies. L’armée birmane est-elle en train de refaire une icône démocratique d’Aung San Suu Kyi ? C’est la question du jour.