Regard sur la situation en Birmanie, plus de deux mois après le coup d’État du Général MIN. Les rassemblements de protestations commencent à être moins nombreux à mesure que les morts tombent. Face à la répression, les partisans de la désobéissance civile n’en accélèrent pas moins leur mue politique et se structurent. Le Comité représentant le Parlement déchu a annoncé la formation d’un gouvernement d’unité nationale, et prononcé l’abolition symbolique de la Constitution de 2008 qui régissait le partage du pouvoir entre militaires et démocrates.