Dans le pays qui compte le plus de musulmans au monde, la fin du ramadan génère des immenses mouvements de migrations intérieures. Nommé mudik, ce retour des travailleurs dans leur région natale fait craindre le pire aux épidémiologistes : une explosion de cas de Covid-19. Car malgré l’interdiction de circuler en vigueur depuis le 6 mai, le gouvernement s’attend à ce que 18 millions d’Indonésiens s’obstinent à voyager.