Près de trois mois après le putsch militaire en Birmanie, la junte semble bien résolue à réprimer de plus en plus violemment le mouvement pro-démocratie. Hormis les déclarations et condamnations de la communauté internationale, accompagnées de quelques sanctions ciblées contre la junte, rien n’a été réellement fait pour mettre un terme à la grave crise que traverse le pays. Entretien avec Guy Lubeigt, chercheur et l’un des plus grands spécialistes français de la Birmanie.