En Birmanie, malgré les condamnations de la communauté internationale, la répression s’intensifie. Plus de 180 civils tués, dont 44 dimanche, journée la plus meurtrière depuis le coup d’Etat des militaires du 1er février, et plus de 2000 arrestations dont celle d’Aung San Suu Kyi, ont été recensés par l’Association d’assistance aux prisonniers. La junte a de plus imposé la loi martiale dans deux communes de Rangoun ; les interpellés renvoyés devant le tribunal militaire encourent une peine minimum de trois ans de travaux forcés. Analyse de la situation avec Laurent Amelot, enseignant à l’Institut libre d’étude des relations internationales, chercheur associé à l’institut Thomas More, et spécialiste de la Birmanie.