En Birmanie, les généraux putschistes ont laissé entendre ce lundi, et pour la première fois, la menace d’actions contre les manifestants qui selon eux « nuisent à la stabilité du pays et à la sécurité publique ». Des foules massives ont manifesté lundi pour la troisième journée consécutive partout dans le pays pour protester contre le coup d’État qui a renversé Aung San Suu Kyi le 1er février dernier. Jean-François Rancourt, politologue au centre d’études asiatiques de l’Université de Montréal et spécialiste de la Birmanie, s’est entretenu avec RFI.