Alors que la crise se poursuit en Birmanie, des sanctions internationales ont été imposées contre la junte qui a pris le pouvoir le 1er février, mais certains grands groupes, comme le Français Total et l’Américain Chevron, continuent à payer l’ensemble des impôts et des taxes dus à l’État birman. Selon Htwe Htwe Thein, professeure d’économie internationale, cela a provoqué la déception et la colère chez les Birmans, car les revenus provenant de la production de gaz fournissent à la junte militaire une source économique vitale et si les grands groupes refusaient de payer, cela pourrait changer la donne en Birmanie.