Le procès de trois pilotes jugés par défaut pour le bombardement meurtrier de la base française de Bouaké s’est ouvert ce lundi à Paris. Un ex-mercenaire bélarusse et deux officiers ivoiriens sont accusés d’avoir tué neuf militaires français en 2004, en pleine crise politico-militaire en Côte d’Ivoire.
Neuf soldats français de l’opération Licorne et un civil américain avaient été tués dans le bombardement du camp de Bouaké le 6 novembre 2004. L’affaire comporte encore de nombreuses zones d’ombre.