Un témoignage très attendu ce jeudi 8 avril au procès du bombardement de Bouaké, dans lequel 9 militaires français avaient été tués le 6 novembre 2004. Le ministre togolais de l’Intérieur de l’époque François Boko, entendu par visio-conférence, a détaillé comment, alors qu’il avait mis les auteurs présumés du raid à disposition des autorités françaises le 16 novembre, celles-ci ont refusé de s’en saisir. Une inaction très dommageable pour l’enquête puisqu’il est désormais établi que le pilote présumé et accusé dans ce procès Yuri Sushkin faisait bien partie du groupe.