Au procès du bombardement de Bouaké, la cour d’assis de Paris a continué à se pencher sur une des zones d’ombres. Le 16 novembre 2004, dix jours après l’attaque, le Togo alerte : 8 ressortissants biélorusses et 2 ivoiriens ont été arrêtés à la frontière avec le Ghana en provenance de Côte d’Ivoire. Parmi ce groupe visiblement composé de mercenaires, les pilotes du raid, soupçonne-t-il. Mais ces hommes seront finalement relâchés, car la France ne donne pas suite. Pourquoi ? Mercredi 7 avril, c’est de Pierre Brochand, l’ancien patron des renseignements extérieurs, la DGSE, que la cour a tenté d’obtenir des réponses.