Dans l’Ephad “Tonus vitamine” de Draguignan (Var), 37 pensionnaires et 13 salariés ont été testés positifs au coronavirus. Désemparées, les familles sont venues dire leurs craintes sur les conditions de prise en charge de leurs proches, samedi 17 octobre. “Il m’a dit qu’ils ne l’aidaient pas à manger, qu’il était obligé de manger tout seul. Il a été obligé de manger avec ses doigts”, rapporte la fille d’un résident.
“Il me faut un lit médicalisé” Pour elle, les traces de nourritures sur les vêtements de son père prouvent qu’il dit vrai. La direction a même demandé aux familles de reprendre temporairement leurs proches Covid négatifs chez eux. “Ma mère, je ne peux pas m’en occuper. Il me faut un lit médicalisé, il me faut un lit à barrière, il me faut des aides pour la lever”, commente Florence Aillet, présidente du comité des familles de l’établissement.