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Covid-19: en Europe, la pandémie continue de progresser de manière inquiétante

Santé

Covid-19: en Europe, la pandémie continue de progresser de manière inquiétante

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Covid-19: en Europe, la pandémie continue de progresser de manière inquiétanteL’Espagne prend de nouvelles mesures avec une restriction de mouvement pour plus de 800 000 personnes dans la région de Madrid. Les rassemblements sont de plus en plus restreints en France et en Grande-Bretagne. Pour détecter les malades et les isoler il faut des tests mais les laboratoires sont débordés un peu partout en Europe.En France, le ministre de la Santé se vantait récemment de pouvoir proposer un million de tests PCR par semaine. Mais la demande est telle que les files devant les laboratoires s’allongent et il faut parfois attendre une semaine pour obtenir les résultats.Pour tenter d’y remédier, la Haute autorité de santé (HAS) vient de donner son feu vert à une autre catégorie de tests, salivaires cette fois, pour des personnes présentant des symptômes du Covid-19.En Grande-Bretagne, on est aussi débordé. Selon la responsable du système de tests, les demandes sont trois à quatre fois plus importantes que les capacités. Du coup, les autorités commencent à établir des priorités comme tester davantage dans les hôpitaux.L’Allemagne, elle, fait figure de bonne élève, depuis le début de la crise de nombreux tests sont effectués. Généralement les résultats sont annoncés dans les 24 ou 48h. Mais il y a des ratés comme en Bavière ou près d’un millier de personnes n’ont pas reçu leur résultat alors que certaines on été diagnostiquées après coup positives au Covid-19.► À lire aussi : Coronavirus: les eurodéputés s’emportent contre la cacophonie des restrictionsDublin reconfinéeLa capitale irlandaise ne retourne pas aux restrictions de mars dernier, mais les rassemblements et les réunions familiales sont limitées. C’est le deuxième reconfinement dans le pays, après que trois comtés ont été à nouveau restreints le mois dernier. C’est le niveau 3 sur 5 de l’échelle présentée cette semaine par le gouvernement, indique notre correspondante à Dublin, Emeline Vin.Critiqué pour son manque de clarté et de pédagogie autour de la pandémie, le Premier ministre Micheal Martin s’est exprimé pour la première fois ce vendredi dans une allocution audiovisuelle. « Si nous n’agissons pas rapidement, a-t-il déclaré, Dublin retournera aux heures sombres de cette crise. »Ce mardi, pourtant, Dublin avait été placée au même niveau d’alerte que le reste du pays alors que le taux de contamination est plus que deux fois supérieur à la moyenne nationale, et que les admissions à l’hôpital et en réanimation augmentent.À partir de ce samedi donc, sur recommandation de l’équipe médicale, les Dublinois ne doivent plus quitter le comté. Plus de rassemblements en intérieur ni d’entraînements sportifs, à part pour les professionnels, 15 participants maximum pour les évènements extérieurs. Les écoles, elles, restent ouvertes. Une mesure absente du protocole initial a été rajoutée, la fermeture des restaurants, des pubs et des cafés, sauf pour la vente à emporter et le service en terrasse.Une mesure jugée disproportionnée par le secteur sinistré de la restauration mais recommandée par le conseil médical pour enrayer la propagation du virus en dehors des clusters identifiés.► À lire aussi : «Vivre avec le Covid-19»: la stratégie irlandaiseEspagne: le système hospitalier saturé à MadridLa région de Madrid est devenue plus que jamais celle de tous les dangers en Espagne. Au point que les autorités regionales ont demandé de l’aide au pouvoir central. Etant donné l’inquiétante montée de la contagion, des mesures restrictives ont été d’ores et déjà décidées : 37 districts de la capitales, qui touchent 13% de la population voient leurs mouvements limités au strict nécessaire. Et les maires des municipalités du sud se disent impuissants. L’inquiétude se porte plus que jamais sur les hôpitaux, de plus en plus assaillis par des contaminés par le Covid-19. Notre correspondant à Madrid, François Musseau, s’est rendu dans l’hopital Clinic San Carlos.La situation est chaotique, c’est un ballet permanent de taxis, d’ambulances et de voitures particulières tout le long de la rocade qui mène à l’entrée de l’immense hôpital dominant l’ouest de la capitale. Devant les urgences et d’autres services, les allers et venues sont incessants. L’inquiétude est perceptible sur les visages, des visiteurs, du personnel soignant, de tout le monde.Le motif de préoccupation est simple : ces derniers jours, on dénombre de plus en plus de cas de coronavirus aux urgences. Ana, qui travaille au service de réhabilitation, s’en fait l’écho : « On note beaucoup de changements, de cas, plein de gens qui viennent avec de l’incertitude. Les consultations sont dépassées, ce qui fait que l’on accourt de plus en plus dans les hôpitaux, qui de fait sont quasiment saturés, comme celui-ci. »Ce que décrit Ana est ce qui s’observe dans tous les hôpitaux de la capitale. À savoir que les lits réservés jusqu’ici à d’autres pathologies, mêmes graves comme les cancers ou les AVC, sont de plus en plus attribués à des personnes présentant les symptômes du Covid-19. Et la situation est encore plus grave dans les unités de soins intensifs, où désormais 64% des places sont occupées par des patients touchés par le virus.« On va vers le pire de nouveau, affirme Yolanda qui travaille au service des urgences. En mars, c’était surtout des personnes âgées, aujourd’hui ce sont des gens de toutes sortes. Il semble que cela redevienne comme avant, avec des hôpitaux qui vont finir par ne s’occuper que du virus. »La grande crainte généralisée est de revenir à la situation du printemps, avec la saturation de tous les hôpitaux, la menace d’un nouveau confinement et la déclaration de l’état d’urgence. Et ce même si la présidente de la région Isabel Diaz Ayuso a promis que tout sera fait pour éviter pareille extrémité.


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