La capitale économique, Rangoun, vit une journée silencieuse mercredi 24 mars après des jours sanglants ; la contestation contre le putsch continue à trouver de nouvelles formes d’expression. Mais ce silence cache les préparatifs de plusieurs groupes, en vue d’une riposte armée, depuis plusieurs semaines. Fatigués et frustrés de subir les violences de l’armée, ils sont portés par l’idée qu’un jour, la Birmanie verra naître sa première armée fédérale anti-putschistes.