Mars 2020 fut en Malaisie le mois du confinement, mais également celui de l’avènement d’un nouveau gouvernement, arrivé au pouvoir à la faveur d’un jeu d’alliance parlementaire précaire. Un peu plus de sept mois plus tard, alors que Kuala Lumpur se reconfine, Anwar Ibrahim, l’éternel leader de l’opposition malaisienne, assure être détenteur d’une nouvelle majorité parlementaire et se positionne comme étant aux portes du pouvoir. Analyse d’une crise politique et parlementaire que la pandémie de coronavirus allonge et complexifie.