La quadruple championne du monde Clarisse Agbegnenou (-63 kg) fait figure de chef de file de la sélection olympique féminine annoncée par la Fédération française de judo (FFJudo) ce mardi 6 avril, à trois mois et demi des Jeux de Tokyo. C’est fort – au moins – de trois numéro 1 mondiales que le judo féminin français se présentera sur les tapis tokyoïtes, avec outre Agbegnenou, vice-championne olympique en 2016 et en quête d’un premier sacre, Amandine Buchard (-52 kg) et Madeleine Malonga (-78 kg). Les jeunes Romane Dicko, double championne d’Europe en +78 kg à 21 ans (2018 et 2020), et Sarah-Léonie Cysique (-57 kg, 22 ans), présentées comme des promesses pour Paris-2024, s’ajoutent logiquement à la délégation bleue. Dans les deux dernières catégories, en -48 kg et en -70 kg, la forte concurrence a compliqué le choix. En poids légers, Shirine Boukli (22 ans), sacrée championne d’Europe en novembre dernier, a été préférée à Mélanie Clément, pourtant leader française de la catégorie tout au long de l’olympiade et mieux placée au classement mondial (7e contre 9e pour Boukli). En -70 kg, il faudra départager Marie-Eve Gahié, N.1 mondiale, et Margaux Pinot, N.2, et l’encadrement tricolore a repoussé sa décision à l’issue des Championnats d’Europe programmés du 16 au 18 avril à Lisbonne.