Victimes collatérales des sanctions imposées au régime de Bachar el-Assad où des contrôles financiers dans le cadre des lois antiterroristes, les associations d’aide à la population civile syrienne se retrouvent souvent bloquées dans leurs actions: fermetures de comptes, rejets de transferts d’argent ou refus de prêts pour développer des coopérations, etc. Souvent, la seule mention du mot «Syrie» suffit pour créer la suspicion dans les établissements bancaires. Ce que Joseph Daher nomme les «sanctions invisibles», dans un rapport réalisé pour l’organisation Impact en collaboration avec We Exist, un regroupement d’ONG syriennes.