Le Japon a lancé mercredi 17 février la première étape de sa campagne de vaccination contre le coronavirus, visant d’abord à protéger 40 000 employés de son secteur médical, à cinq mois de l’ouverture programmée des Jeux olympiques de Tokyo, reportés l’an dernier. Les premières injections du vaccin de Pfizer/BioNTech, le premier à avoir été autorisé au Japon dimanche dernier, ont eu lieu dans un hôpital de la capitale. Si la perspective des JO de Tokyo, qui doivent se tenir du 23 juillet au 8 août, braque davantage les projecteurs sur la gestion de la crise sanitaire au Japon, M. Kono, ministre chargé de superviser le déploiement national de la vaccination, a affirmé « ne pas prendre en considération » l’événement pour le calendrier vaccinal dans le pays. Les organisateurs des JO ont présenté ces dernières semaines des contre-mesures censées selon eux permettre que l’événement se tienne dans des conditions « sûres », sans imposer pour autant la vaccination ou une quarantaine pour les participants arrivant de l’étranger. La présence ou non de spectateurs, et si oui dans quelle mesure, doit être tranchée au printemps.