Le président libanais Michel Aoun et le Premier ministre désigné Saad Hariri ont étalé au grand jour leurs profondes divergences, le premier exhortant mercredi 17 mars le second à former « immédiatement » un gouvernement ou alors à « céder la place ». Entretemps, la colère des Libanais grandit en raison de l’aggravation de la crise économique et la tension monte dans la rue.