Si la situation sanitaire se tend un peu partout en France, à Toul, en Meurthe-et-Moselle, pour ne rien arranger, on peine à recruter. France 3 a rencontré une infirmière en gériatrie. Seule, elle doit s’occuper de 48 patients durant 12 heures d’affilée. Une journée de travail où chaque minute compte. “Il faut que tout aille dans le temps et en même temps en sécurité pour le patient”, explique la principale intéressée. Une tension similaire du côté des aides-soignantes Une situation qui s’explique par la pénurie d’infirmières. Dans son service, deux postes sont à pourvoir, mais les candidats à peine recrutés ont du mal à tenir le rythme de travail. Sans ces bras supplémentaires, difficiles pour la cadre de santé de remplir son planning. Alors souvent, elle est obligée de rappeler ses équipes sur leurs jours de repos. La tension est la même du côté des aides-soignantes. Aujourd’hui, l’enjeu pour l’hôpital public est de redevenir attractif face à la concurrence des cliniques ou du libéral, où les salaires sont jusqu’à trois fois plus élevés.