Sous couvert de lutte contre le terrorisme, le pouvoir au Sri Lanka a récemment enrichi sa loi de nouvelles dispositions. Des mesures qualifiées de « draconiennes et abusives » par les ONG qui redoutent une répression accrue de la dissidence politique et des minorités religieuses et ethniques, en particulier tamoule et musulmane. Interdiction de la burqa, fermeture des écoles coraniques, détentions arbitraires de suspects jusqu’à deux ans, la liste s’allonge et suscite les critiques des défenseurs des droits qui demandent l’abrogation de ces dispositions