« Garder la tête haute », c’est la devise des femmes thaïlandaises qui se trouvent, depuis l’été dernier, en première ligne d’un important mouvement pro-démocratie. Pas évident pourtant de se faire entendre dans une société où la vie politique est traditionnellement dominée par les hommes. Un rapport, publié par l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme (un partenariat entre la Fédération Internationale des droits de l’Homme et l’Organisation mondiale contre la torture FIDH-OMCT), dénonce les droits bafoués des militantes.